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Publié le par Opaline

Et elle avait plus de patience pour lui
Que personne n'en eut jamais pour personne.
Il avait subi si peu d'avanies
Tandis qu'elle le lui dit au téléphone
Qu'aussi il comprit la chance qu'il avait.
Cette rose fruitée telle une Barcelone,
Ce goût étrange qui toujours l'ennivrait,
De Byzance à Vérone, l'air était frais.
Tous deux avient froid quand tout s'envolait.
Leurs vies respectives se respectant peu,
Ils finirent par admettre qu'ils s'aimaient
En ouvrant la fenètre de leurs yeux.
Certains voient l'Amour comme une chose cynique.
Une grosseur, excroissance ou erreur.
Pourtant combien s'aiment sur les bancs publics ?
Alors que beaucoup d'autres meurent de peur ?

C'est eux les vils, nous, on vole.
C'est l'élève débile qui nous colle, et
Dont on se fout puisqu'on s'aime, qu'on s'aime, qu'on s'aime, qu'on s'aime.
Et tu es mon CornFlakes, moi le lait et l'Amour le bol.
Je suis ton Kleenex, ton balais, la chair qui te frôle.
Et tu es mon stylo Waterman, ma beauté diaphane.
Et je suis ton MP3 quand tu as froid, le sucre de canne.
Et je t'aime, roi empêtré; deux frois dans l'Amour et une
Fois dans la nuit; mille et une fois dans ta peau,
Mi-nu comme un rat finalement beau.

Publié dans orgasmiksuicide

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